La fabrication additive (FA) ou la fabrication par ajout de matière a tout d’abord été adoptée comme une technologie de création d’échantillons, de prototypes ….
Dans le cadre de l’industrie 4.0, elle a été progressivement mise en oeuvre comme un moyen de fabrication en série de produits finis (surtout pour des pièces de formes complexes qui ne peuvent pas être fabriquées autrement). Ce procédé est souvent décrit comme un moyen de production plus soutenable puisqu’il vise à utiliser la matière au plus juste et ne génère pas ou peu de déchets, contrairement à d’autres procédés conventionnels par enlèvement de matière. Il semble donc s’inscrire dans les réglementations motivant les industriels pour mieux prendre en compte et maîtriser l’impact environnemental des procédés. Toutefois, pour caractériser de manière pertinente les performances environnementales des procédés de fabrication additive, il est nécessaire de réaliser des analyses comparatives basées sur la variation des principaux facteurs d’influence (géométrie de la pièce, post-traitement nécessaire, propriétés matériaux…).
La majorité des études menées dans ce sens, se focalisent sur la FA utilisant des polymères, par contre celles concernant la FA métallique (FAM) sont encore peu nombreuses ou insuffisamment abouties.
Donc une recherche plus large doit être établie pour qualifier les procédés de FAM au plan des performances environnementales mais aussi les corréler avec les propriétés mécaniques des pièces qui sont fabriquées.
En effet, la première partie des travaux de cette thèse sera basée sur une synthèse des modèles d’estimation de soutenabilité ainsi que les performances des technologies additives métalliques existants pour pouvoir identifier les axes de développement. Ceci permettra d’élaborer une proposition scientifique qui servira à l’évaluation environnementale des procédés de FAM. Cette proposition contribuera également à la définition d’un modèle global d’estimation de performances dès les phases de conception et d’industrialisation des systèmes mécaniques.

Ons Mrabet a obtenu un Diplôme d’Ingénieur en Mécatronique de l’ENISo (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sousse_Tunisie) et un Diplôme de Master en Mécanique et Ingénierie des Systèmes de l’ENISo (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sousse -Tunisie).

Encadrants :
Benoit EYNARD (ECC, Roberval, UTC), Julie MARTEAU (MCF, Roberval, UTC) et Raoudha GAHA (MCF, Roberval, UTC)

Laboratoires impliqués dans la thèse :
Roberval